Le désert du Namib dans le sud-ouest de la Namibie et le plus ancien désert du monde. Les conditions climatiques qui y règnent sont les mêmes depuis 80 millions d’années. Avec ses immenses dunes colorées qui se jettent dans l’océan Atlantique, le Namib est l’un des déserts les plus mythiques du monde.
Ce désert de 80 900 km carré possède 1 500 km de côtes le long de l’océan Atlantique. D’une largeur de 80 à 160 km, il est traversé par quelques cours d’eau qui sont presque à sec en permanence. Les pluies y sont très rares. Le peu d’humidité provient des brouillards qui naissent dans la zone côtière. A part l’une ou l’autre plante telle que Welwitschia mirabilis, qui peut vivre jusqu’à 2500 ans, la végétation y est presque inexistante. La faune est surtout représentée par des reptiles et des rongeurs. L’oryx gazelle et quelques éléphants du désert sont les seuls grands mammifères à vivre dans ce lieu. Parmi les prédateurs, les hyènes, les lions et les renards se sont adaptés à la rigueur de ce désert.
Le Désert du Namib possède quelques sites remarquables. Sossusvlei est connu pour ces dunes de sable rouge considérées comme les plus hautes du monde. La couleur rouge est due à la présence d’oxyde de fer. C’est aussi un désert de sel et d’argile parsemé de vieux acacias asséchés dans lequel vient se jeter la rivière Tsauchab à sec presque tout le temps. Le canyon de Sesriem creusé par le même cours d’eau est une autre particularité de ce désert. C’est l’endroit idéal pour une ballade dans un endroit un peu ombragé.
C’est sur la côte des squelettes que les vagues de l’océan Atlantique viennent lécher les dunes du Désert du Namib. Le contraste est saisissant. Cet endroit inhospitalier s’appelle ainsi en raison des centaines de squelettes de baleine et d’otarie qui s’y trouvent. Régulièrement source d’un fort courant marin et d’un brouillard épais, de nombreux navires s’y sont échoués. L’endroit est d’une beauté captivante. Cape Cross doit son nom à une croix de pierre qui y fut érigée en 1486 par un navigateur portugais. C’était à l’époque l’endroit le plus au sud atteint par des Européens en Afrique. L’endroit accueille de nos jours une colonie d’otaries à fourrure qui compte plusieurs milliers d’individus. C’est un spectacle rare qui vaut vraiment le détour.